LE FOOTBALL CLUB DE FOOT A LA GOAL

L’angoisse du gardien de but au moment du penalty ? Tout le monde s’en foutrait presque. C’est un peu démerde toi camarade. De toute façon, nous, on ferme les yeux et on serre les fesses. Le poste de dernier rempart n’est pas facile à tenir et finalement, peu valorisé dans l’organigramme du foot business. Il n’y a qu’à voir la misère du contrat que pourrait signer le petit Grégory Coupet à l’Atletico de Madrid. Ok, c’est Coupet ! Ok, c’est un mec qui doit kiffer Dire Straits. Ok, c’est l’égérie cheap de La halle aux vêtements. Mais bon quand même… Alors entre joueurs du dimanche, ça se jouerait presque à shi fu mi pour savoir qui irait se faire mettre en cage. Ça peut se comprendre. Il y a toujours la possibilité de se taper un Gilbert Montagné des surfaces, donc un mec totalement imprévisible et surtout pas précis, ou alors, dans le pire des cas, une horde sauvage de Koeman on fire.
D'emblée, le Football Club de Foot a trouvé, en Yann Boulic, son fils de but préféré. « Lorsque je joue au foot, j’enlève mes lunettes, expliquait-il lors de la conférence de presse relative à l’attribution de son titre de MVP à l’occasion du FCF #5. Sans lunettes, je ne vois rien. Alors sur le champ, je fais pas la différence entre mes équipiers et les adversaires. Et puis, comme ça dans les buts, je n’ai pas le temps de voir le ballon venir ». Plus sérieusement, le Sorry Entertainer, c’est du costaud boosté au réflexe. Et vas-y que je te repousse le ballon du nez. Vas-y que je perdrais presque ma main pour pas prendre un pion. Pas grave, j’en ai une autre. Au pire, j’ai aussi mes pieds…
En total look Rinat Dassaev, le garçon a, depuis un bail, fermé la cage à double à tour et laissé un mot aux attaquants : « défonce d'entrer ».