LA FRANCE AUX CHANSONS

Ok, à l’heure de l’ouverture, on a loupé les hymnes.
Quelle idée aussi de programmer Roumanie/France à 18 heures. C’est un peu comme diffuser le porno crypté à l’heure du Grand journal ! Le genre de truc à vous foutre en l’air l’horloge biologique. Pas grave. De toute façon, les hymnes, enfin surtout La Marseillaise, on la connaît. Et puis, surtout, on pensait que la bande à Ribéry pouvait commencer sans nous et jouer d’emblée le tube de l’été. Le hit que la France branchaoui et celle en chaussettes dans ses claquettes allaient reprendre en choeur ! Pas de bol. À défaut de Time to pretend, on a eu droit aux Petits bonhommes en mousse. Trop chaud devant, paraît-il. Mouais.
La Suisse, jusqu’à preuve du contraire, n’est pas connue pour la moiteur étouffante de son climat. Ou alors, le dérèglement climatique s’est emballé le temps d’un match et il est grand temps de monter un shop de moon boots à Abidjan.
Non franchement, il n’y a pas que dans la zone de vérité où les garçons manquent de lucidité. Mais aussi dans la zone mixte. Même le bachelier de la bande des vingt-trois, Toulalan, a fait son petit set de pipeau. « Cette chaleur, on a eu du mal à y faire face ». Va falloir en parler au MGMT du tournoi, entreprendre une danse de la pluie, ou faire entrer l’amulette Govou. Les bleus ne sont déjà plus à un grigri près. Sinon, c’est dans le port d’Amsterdam qu’ils vont couler. Tête la première en plus !